samedi 14 juillet 2012

"Coyote jette les dés", d'Hervé Merlot


J'ai choisi de chroniquer "Coyote jette les dés" un 14 juillet. C'est Coyote qui va être content !
Et d'abord qui c'est Coyote ? Un loup carnivore d'Amérique ? (C'est bien l'Amérique mais surtout dans les livres et dans les Westerns ou dans Lucky Luke...). Un cow-boy ? Celui qui est sur la photo ?
Je ne sais pas trop.
En tout cas, notre coyote aime les femmes, on peut pas lui ôter ça. Et je crois qu'il aime aussi la poésie.
Cela fait longtemps que je n'avais pas pris du plaisir à lire du haïkus qui sont clairs comme de l'eau de roche. En plus, ceux-ci présentent très bien, car ils ne veulent pas forcément ressembler à des haïkus. Ils sont plus précis que des frappes chrirurgicales et demeurent beaucoup plus modernes. Ils se moquent ben pas mal de la vraisemblance, ces haïkus, mais tout les intéresse, même les triangles équilatéraux, et même les isocèles. Enfin, pas très longtemps. Les femmes c'est sûr c'est plus rigolo.
Les petits poèmes d'Hervé Merlot ne sont petits que par la taille. Souvent, ils m'ont fait rire, mais parfois je me suis dit ouille, il cause sérieux le bougre...
Quelques extraits pour la route, la sixty six ?

"Entre deux lits de cuisses

Elle vaque dans l'eau
en un étrange rituel
jupe relevée bien au-dessus des genoux.
Entre ses jambes je glisse.
truite effrontée
mais titrée
sur mon écu
mes armes
entre deux lits de cuisses"

Ou bien : "Les voix d'enfants
dans la nuit résonnent
papillons sonores".

Et encore enfin:

"Jour corbeau
Extérieur nuit
fondu au noir
un croque-mort
n'y retrouverait pas son cadavre".

Quand je vous dis que ça chie bien !
Le ivre est publié par les éditions Gros textes, pour plus d'infos, allez y : http://grostextes.over-blog.com/


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