dimanche 28 avril 2013

"Ces angles raturés, O labyrinthe", de Jean-Christophe Belleveaux et Pierre Bastide




Ce recueil est le premier que je lis des Editions appelées "Le frau" d'Odile Fix.
C'est l'occasion pour moi de redécouvrir le charme de la machine à écrire après tant d'années passées dans l'Internet ! Je le dis sans ironie aucune. Redécouvrir ces caractères tapés à la machine, c'est comme une cure de pureté.
Dans ce recueil se trouvent 8 poèmes de Jean-Christophe Belleveaux et 5 photographies de Pierre Bastide. Du peu mais du bon. D'abord, les photographies qui suggèrent des chrysalides. Avec mon sens de la contradiction, je dirai que ces clichés font ressortir la noirceur des fonds et c'est bien cela qui permet d'aller vers les chrysalides !
Si les poèmes de Jean-Christophe Belleveaux ne s'inspirent pas directement de ces photographies, ils rappellent constamment l'idée de chrysalide. Symbole de fragilité, de besoin de protection, mais aussi synonyme de notre peu d'épaisseur...
Il y a beaucoup d'interrogations dans ces textes là. Ce que j'aime en eux, ce sont ces alinéas (nombreux), ces incises, qui semblent là pour tenter d'essayer de masquer des traces de sentiments...
Un petit exemple pour la route :
 
"puisque rien ne finit
que les chemins s'embrouillent
ces angles raturés, ô labyrinthe
comme on s'y perd
 
comme on y veut demeurer
 
que soient
les peaux apprivoisées
les paroles sans peur
 
légéreté
garde-nous
mais plus mais mieux
- et la confiance redistribuée".
 
Pour en savoir plus et pour vous procurer ce recueil au prix de 5 €, une seule solution, écrire à Odile Fix, Bélinay, 15430 PAULHAC.

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